BARTHOLDI Auguste (1834 – 4 octobre 1904)
Cimetière du Montparnasse, 28ème division (Paris)
Sculpteur français
Surtout connu pour avoir conçu La Liberté éclairant le monde, communément connue sous le nom de Statue de la Liberté, construite par Viollet-le-Duc jusqu'à sa mort, puis achevée par Gustave Eiffel, son œuvre ne se résume pas à ce célébrissime monument.
Elève au lycée Louis-le-Grand à Paris (1843 à 1851), parallèlement, sa mère l'inscrivit aux ateliers du sculpteur Antoine Étex (1808-1888) et du peintre Ary Scheffer (1795-1858) qui décela chez Auguste une meilleure disposition pour la sculpture que pour la peinture.
Riche héritière de biens fonciers, sa mère lui acheta un atelier, rue Vavin, qu'il occupa pendant quarante ans.
En 1855, après des années d’apprentissage, il exécuta son premier chef-d’œuvre : la statue en bronze du général Rapp, inaugurée à Colmar, sa ville natale, en 1856. D’un voyage en Egypte et au Yémen, il rapporta dessins et photographies orientalistes qui l’inspirèrent par la suite. S’il participa à plusieurs concours pour des monuments, qui ne furent pas toujours couronnés de succès, il obtint des commandes qui assirent sa réputation.
Chef d'escadron des gardes nationales pendant la guerre franco-prussienne 1870, il se retrouva aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges. C'est au cours de cet engagement patriotique que Garibaldi et Gambetta le confortent dans son amour de la république et de la démocratie. En 1871, à sa grande douleur, lui, natif de Colmar, vit sa "petite patrie" -l’Alsace et la Lorraine-, annexée par les Allemands. A la fin de cette horrible année, un voyage aux Etats-Unis le lança vers le grand projet de sa vie : La Liberté éclairant le monde, dont le chantier, de l’ébauche à la livraison, dura de 1870 à 1886.
Sa carrière ayant pris une ampleur internationale, il devint un des sculpteurs les plus célèbres du 19ème siècle tant en Europe qu’en Amérique du Nord.
A la même époque il travailla pour la Ville de Belfort à une sculpture monumentale célébrant la résistance de la cité au siège de 1870 : le Lion de Belfort (1872-1880).
Parmi d’autres œuvres importantes, on peut citer : la Fontaine Bruat à Colmar (1864), le Jeune vigneron alsacien à Colmar (1869), la Fontaine des Terreaux à Lyon inaugurée en 1892, la statue équestre de Vercingétorix à Clermont-Ferrand (1903), etc.
A sa mort, le service funèbre fut présidé par son ami le pasteur Jules-Émile Roberty au temple de l'Oratoire du Louvre.
Auguste Bartholdi fut inhumé au cimetière du Montparnasse où il avait lui-même conçu son monument : une Renommée aux ailes déployées en zinc domine un obélisque de porphyre rouge au pied duquel s’étale un drapé. Un médaillon, de son élève Auguste Rubin, le représente de profil avec son épouse, Jeanne Émilie de Puysieux.
Sources principales
-https://www.musee-bartholdi.fr/biographie
-Wikipédia
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