MIOLLIS Sextius Alexandre François de (1759 – 18 juin 1828)
Cimetière Saint-Pierre d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)
Ayant choisi la carrière des armes, il fit la campagne d’Amérique où il fut gravement blessé lors du siège de Yorktown (1781).
De retour en France, partisan de la Révolution, en 1792, il donna de nombreuses preuves de bravoure notamment en prenant Nice. Promu général de brigade en 1794, il prit part aux principales batailles de la campagne d’Italie, et s’illustra au siège de Mantoue en obligeant les Autrichiens à se rendre. Cité par Bonaparte à l’ordre du jour de l’armée, il fut nommé gouverneur de Mantoue (1797), puis général de division après le succès de l’expédition en Toscane.
En 1799, sous Masséna, enfermé dans Gênes avec lui, il soutint un siège glorieux mais qui se termina par la capitulation française.
Après l'armistice conclu en janvier 1801 entre les Français et les Autrichiens, l'armée d'Italie se retourna contre l'armée du royaume de Naples. Miollis seconda Murat qui s'installa à Florence et contraignit les Napolitains, avancés en Toscane, à retraiter.
Toutefois, très indépendant d’esprit, il osa voter contre le Consulat à vie ce qui lui valut d’être mis en disponibilité avant d’être rappelé comme gouverneur de Mantoue (1805). Parmi ses différentes actions, il profita d'un court séjour à Ferrare pour faire transférer avec pompe les cendres du poète l’Arioste (1474-1533) à l'Université de cette ville, fit restaurer les arènes de Vérone, etc.
Devenu gouverneur de Livourne, il fut chargé d’occuper Rome (1808) où il resta six ans. C'est sous son autorité que le général Radet procéda à l'arrestation du pape Pie VII. Mais, en 1814, lorsque Murat signa un renversement d’alliance avec les Autrichiens, malgré ses efforts, Miollis n’eut d’autre choix que de regagner la France avec la garnison française.
Puis, rallié à Louis XVIII à la première Restauration, le roi lui confia les départements des Bouches-du-Rhône et du Vaucluse sous les ordres du maréchal Masséna. Chargé d’intercepter Napoléon au début des Cent-Jours, il rejoignit finalement celui-ci qui l’appela au commandement de Metz. Cette volte-face lui valut sa mise à la retraite par Louis XVIII.
C’est à Aix-en-Provence, sa ville natale, qu’il mourut : lors d’une chute, il se frappa la tête sur le coin d'une table en marbre. Il fut inhumé au cimetière Saint-Pierre d’Aix. Sur sa tombe, sont gravés ses titres honorifiques ainsi que ses principaux combats et sièges.
Son nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile.
Sources principales
-https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/biographies/miollis-sextius-alexandre-francois-comte-de-1759-1828-general/
-Histoire et dictionnaire du Consulat et de l’Empire -Col. Robert Laffont (1995)
-Wikipédia
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