Ténor italien
A écouter : Una Furtiva Lagrima - enregistrement remasterisé de 1904
Issu d’une famille napolitaine très modeste, c’est dans la chorale de son église qu’il se découvrit une passion pour le chant et, très tôt, pour compléter ses maigres revenus, il se produisit dans les rues et cafés de Naples. Après avoir pris des cours de chant, il fit ses débuts professionnels en 1895 dans l’opéra L’amico Francesco de Mario Morelli qui ne resta pas graver dans les mémoires.
Son talent rapidement reconnu, il commença à chanter dans les plus grands opéras d’Italie : Naples, Palerme et Milan où, à la Scala, il fit ses débuts très remarqués chantant Rodolfo dans La Bohème de Puccini sous la direction de Toscanini.
A vingt-deux ans, il se vit confier les premiers rôles dans Cavalleria rusticana de Pietro Mascagni, Faust de Charles Gounod, Rigoletto et La Traviata de Giuseppe Verdi.
1902 : Année historique ! Avec un premier enregistrement, il devint l’un des premiers chanteurs d’opéra à graver sa voix sur des disques, rendant ainsi son art accessible à un public international. A ce titre, il y eut un avant et un après Caruso : avant lui, les voix des interprètes ne vivaient que dans l’instant. Grâce à ses enregistrements, sa voix chaleureuse et sensuelle éminemment phonogénique, il fut la toute première vedette dont la voix de l’art lyrique fut immortalisée pour la postérité.
A la fois source considérable de revenus mais aussi motivation supplémentaire de venir assister aux représentations -médiocrité de la qualité du son et à brièveté de l’extrait-, les disques participèrent pour beaucoup à la fortune de Caruso. Cinq ans plus tard, La Vesti la giubba devint le tout premier disque à se vendre à plus d’un million d’exemplaires.
La renommée de ses enregistrements lui valut d’être engagé à La Royal Opera House de Londres. Après une tournée en Amérique du Sud, il arriva aux Etats-Unis où il fit ses débuts au Metropolitan Opera de New York (1903) et y chanta dix-sept saisons consécutives.
Partout où il passait, c'était un triomphe.
Mais, en 1920, à l’apogée de sa carrière, après un spectacle à New York, il tomba gravement malade. Pendant sa convalescence, il retourna à Naples où sa condition s’aggrava rapidement. Il reçut des funérailles grandioses où le roi Victor-Emmanuel III était présent.
Accompagné d’une foule immense, le ténor Enrico Caruso fut inhumé à Naples. Encore considéré par de nombreux critiques comme le plus grand chanteur d'opéra de tous les temps, il repose dans une chapelle digne de sa légende.
Sources principales :
-https://www.olyrix.com/artistes/14073/enrico-caruso/biographie
-Wikipédia
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